Nos entrepreneurs sont en continuelle réflexion de leurs priorités, car en 2020 le monde change, les partenaires et les clients aussi. À mon avis, l’important est de garder le cap sur l’innovation.

Le Québec doit être plus productif, plus numérique et surtout plus vert.

Après avoir lu plusieurs articles sur les effets de la pandémie et les facteurs influents à la relance économique,

3 priorités doivent capter l’attention pour assurer une relance économique durable:

  • L’expérience développée avec votre client doit être améliorée, renouvelée ou rétablie en continu dans un souci d’établir un marché de confiance, autonome et durable.

Le confinement a accéléré une offre et un service plus numériques. Les plateformes se sont multipliées pour proposer une offre de proximité d’achat local. La création des plateformes Maturin.ca, acheterquebecois.ca sont des exemples d’un développement d’un marché local. Plusieurs entrepreneurs, avec leur clientèle, ont dû développer leur aisance avec le numérique. Des records de ventes en ligne ont été enregistrés, que des activités positives pour assurer la relance.

  • Le trafic de ventes et du support en ligne a amené son lot de défis. Les opérations internes doivent être aussi modernes, optimisées et relookées pour suivre l’offre promise.

Sous le couvert de la PCU, le confinement a créé une vague à la relance. Encore une fois, l’agilité organisationnelle et la gestion du changement n’ont jamais été aussi au cœur des activités pour ces résistants.

  • Les dirigeants agiles et résilients investissent pour équiper leurs équipes, investissent dans leur culture interne, favorisent les nouveaux modèles d’affaires, d’offres commerciales, de gestions opérationnelles et de procédés de fabrication. Est-ce qu’il y a un lien à faire entre innovation, résilience et relance?

 Le confinement a créé une vague dont les axes humains, technologiques et organisationnels étaient au cœur des changements. Avec le télétravail, les dirigeants ont décloisonné le 9 à 5 pour concilier le travail et la vie privée. Une nouvelle culture de résilience s’est forgée auprès de ces équipes qui voulaient honorer l’offre, se rapprocher de la demande et préserver le marché conclu.

 

Donc, en résumé, cette période historique a permis de remettre les priorités en place.

Travailler à la relance économique, c’est investir dans les axes de résilience : l’axe humain, l’axe technologique et l’axe organisationnel.

Ainsi, mettre les bonnes technologies au service de l’humain et de l’organisation semble être des solutions plus résistantes aux changements.

Bonne réflexion automnale!

Julie Thérien, Ingénieure industrielle

Conseillère au développement économique et stratège en innovation